Mais, en 1539, François 1er interdit en France de parler une autre langue que le français. Mais les gens ont continué à parler leur patois (Quelqu'un qui parle une langue et lui demander du jour au lendemain de parler une autre langue, c’est impossible, et même si on arrive à parler français en s’appliquant, c’est très fatiguant pour la personne).
Mais, les gens commençaient à se moquer d’eux (comme aujourd’hui malheureusement)
Si l’on parle comme ça en Pays Gabaye, c’est parce que les gabayes, se mariaient avec des saintongeais, et les enfant parlaient comme leurs parents (comme c’est le cas dans ma famille), comme aujourd’hui, un enfant parle français comme ses parents.
Le Poitevin Saintongeais était parlé du nord de la Gironde (chez moi) jusqu’en Vendée en passant par la Charente, il s’étendait vers l’est. D’ailleurs, il changeais en fonction de l’endroit où il était parlé, par exemple, chez moi pour dire «beau», on dit «biâ», et en Vendée, on dit : «bua»
Mais après la révolution, les patois ont été ridiculisé, interdit par les instituteurs au journal et plus tard à la radio et à la télé.
Avant, les gens étaient fiers de leur patois, mais maintenant on en a honte et on s’en sert pour faire rigoler les gens. Si ça continu comme ça, notre patois va complètement disparaître, arrêtons ça !
-Je voudrais remercier Freddy Bossy pour les informations qu’il m’a données pour créer cet article.
2 commentaires:
Toun exemp'lle de "biâ" pi de "buâ" est un boun exemp'lle. D'autefés en Poitou--Saintonge-Aunis-Angoumois-Gironde saintongeaise le monde disiont casiment teurtous "béâ" peur dire "beau". Le "éâ" de "Béâ" se retrouve aussi bin dans les vieux textes pouétevins que saintonjheais (Le coutumier d'Oléron dau 13ème ou 14ème sièc'lle, Le mauscrit de Pons dau 18ème sièc'lle). Pi "béâ" s'a chanjhé (a évolué) en "buâ" (dans un petit mourciâ dau marais pouétevin) ou en "bè" (dans quèques petits mourciâs dau mitan dau Pouétou), ou, le pu souvent, en "biâ" (dau la majhorité dau Pouétou et la quasi totalité de la saintonjhe). Mé "béâ" se disait core (encouère) fin 19ème-20ème dans quèques (quoques) petits endrets dau Pouétou (Mirebalais, nord Saint-Maixentais...), daus Chérentes (Salles d'Angles à couté de Cougnat), et de Ghironde saintonjheaise (enclave dau Verdon). En résumé, une vèille forme, "béâ" peur toute la réjhion, qui n'a douné d'autes qui chanjhont d'une endret à l'aute, mé avec yune, "biâ", qui se retrouve d'un bout de la réjhion à l'aute et nous peurmet de nous couneutre dépeu le nord dau Pouétou jhusqu'à la Ghironde saintonjheaise... Eric NOWAK
Salutations d'un voisin du pays d'Oc tout voisin et félicitation pour ce blog, mon patois à moi c'est le Périgourdin, juste à côté sur la carte: "adiussiatz e brave trabalh qu'aviatz fach 'quí/salut e beau travail que vous avez fait là".
Les parlers dOil doivent être éaglement défendus comme vous le faites , bravo!
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