Les roseaux, la faux

Autfoés, les ghens aviant teurtous des vaches. Et vous zou savez coummmoé, les vaches, o zeu faut d’la paille dans l’écurie. Alors bein sûr, i s’serviant des reste de blé, «les papotons» en saintongeais. Mais, i s’sérviant des roseaux quétiant dans les marais, o pousse dans les endrets humide, ou o y en a l’, ol’est dans la Vergne (o pousse pas qu’chez moé).

Autrefois, les gens avaient tous des vaches. Et vous le savez comme moi, les vaches, ils leurs faut de la paille dans l’étable. Alors bien sûr, ils se servaient des restes de blé, «les papotons»
en saintongeais. Mais, ils se servaient des roseaux qui étaient dans les marais, ça pousse dans les endroits humide, où il y en a le plus, c’est dans la Vergne (ça ne pousse pas que chez moi).





I copiant tieu avec in dail.

Ils coupaient ça avec une faux.

Asteur, le peut d’pursoune qui zou faisans, i zou faisans avec ine faucheuse.

Maintenant, le peu de personnes qui le font, ils le font avec une faucheuse.

Mais in dail, ol’est beun, mais o faut s’agusé. Prr s’agusé, i z’aviant ine co.

Mais une faux, c’est bien, mais il faut l’aiguiser. Pour l’aiguiser, ils avaient un cou.

I zou métiant dans in couyer qui z’atachiant à zeu ceinture, ol'était en bois, ou ol'était ine corne de vache avec in mourciâ d'fer.

Ils le mettaient dans un coffin qu’ils attachaient à leur ceinture, c'était en bois, ou c'était une corne de vache avec une attache.


Et en parlant d’dail, batt’son dail, (o veut dire êtent’la vie et la mort). Jhpourions creyre qu’o vin d’que o'est ine comparaison ent’ le bruit d’au martiâ sus l’dail, et la respiration d’au mourant. Mais, ol’est pas sûr, o y a pien d’authypothèse.

Et en parlant «de dail», «batt’son dail» (ça veut dire être entre la vie et la mort), On pourrait croire que c'est une comparaison entre le bruit du marteau sur la faux, et la respiration du mourant. Mais, c’est pas sûr, il y a plein d’autres hypothèses.
-Je voudrais remercier Freddy Bossy pour les informations qu’il m’a donné pour créer ce message.

3 commentaires:

Les Gascons a dit…

Y en a qui creillant qu'o l'est facile de batte un daillot. I qu'neussant don ben reune. O l'est ben pu facile de batte sa femme ou son draule !

Anonyme a dit…

Un couyer, voui ol est bin de minme qu'o se dit en Saintonjhe. Mais en Blayais, qu'o sèjhe dans le canton de Saint-Ciers ou de Saint-Savin, quand qu'i (que jhe) n'ai causé avec les vieux, le (i) m'avant teurtous dit qu'o se noumait un coudier ou b'n-un coutier... Et chez tè (toué) Tony, tè (toué) qu'est jhustement dau Blayais, coument don que le monde disant ?
Eric NOWAK

Anonyme a dit…

chez nous un "coudier" vers St Aigulin


n'était-il pas fait en coudrier ?