Les marais ont changé durant des milliers d’années. En effet, avant le XVIIème siècle, les marais avaient une vocation marine, pour preuve, le port de Braud était un des plus grands ports de Gironde, il était accessible à marée haute. La commune de Braud fut pendant au moins 4500 ans un port de pêcheurs. On retrouve des archives sur une livraison en 1519. Claude de Rouvroy de St Simon, gouverneur de Blaye, très proche de Louis XIII, entreprend de faire assécher les marais selon une technique hollandaise, ce serait des saintongeais qui auraient fait les travaux, mais cela peu être des hollandais. En 1651, les travaux commencent, les terres appartiennent au Duc de St Simon, et certaines au clergé. Il les loua aux paysans. Une paroisse y sera même créée, la paroisse de St Louis (elle sera ensuite rattachée à celle de Braud durant la révolution). En 1657, les marais étaient asséchés, on retrouve des naissances dans la paroisse de St Louis à cette époque. Le nord blayais a dus s’adapter, abandonner la pêche et se reconvertir dans l’agriculture. Aujourd’hui, de petits ports sont encore présents, tel que le port des Callonges, ou celui du Vitrezay, mais l’activité est principalement agricole et consacrée aux productions de céréales. Mais on n’aura jamais fini d’en découvrir sur ce fabuleux endroit appelé, les marais de St-Louis-St Simon…
L'asséch'ment des marais
Dépeut des miyer d’année, les marais avant changé. De fet, avant l’ XVIIème sièc’, les marais étiant pien d’éve. Argardez, l’port de Braud, ol’était in des mè grous port de Ghironde, les batiâ y’aliant à marée haute. La coummune a étis pendant pas moins d’4500 ans un port de pêcheur. Ol’a in’écrivajhe d’ine livraison d’1519. Claude de Rouvroy d’St Simon, governur de Biaye, qui qu’neussait bein Louis XIII, a douné l’orde d’assécher les marais. Ol’a été fait aveuc ine technique hollandaise, et o s’rait des saintonghais qui l’oriant fait, mais o s’pourait p’t’êt’ bien qu’o seye des hollandais. En 1651, les travau pouvant qu’mencer. Les terre aparteindrant au duc li méme et au clerghé. I zou lou amprè au pésan. In paroésse a été faite dans l’méme moument, ol’est la paroésse de St Louis. En 1657, les marais d’viant êt’ fini pasqu’ol’a des naissance qu’avant été mise en écrit dans queu moument. Les gens avant abandouné la pêche, y sont dev’nu teurtous pésan, y l’aviant pas l’choé. Aneut, ol’a encoére des p’tit port, coumm’ quela des Callonge, oub’ d’au Vitrezay. Mais ol’a qu’des céréale avour. Mais jh’aurons jamais fini d’découvrît des affaires sus quel endrêt qu’jh’app’lons, St Louis St Simon…
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4 commentaires:
Bordel d'ajhasse, o ya pu reun dans queue marais. Que dau bespagne, des écoeurvisses et des sandres ! Pu d'tanches, pu d'brignes, pu d'bits de soldat, pu d'anguilles, pu d'piballes, pu d'rougheaux, pu reun que j'vous dis. Si quéquin veut ach'ter ma trioule, i pourra la mette au musée ! J'hai otout un tramail qui f'ra in joli tramail écologhiste !
Thieu duc, o s'rait pas queula qu'est enteuré dans l'éguise (j'harrive pas à écrire thieu mot comme o faut)de Saint-Ciers ? I doit bin me qu'neutre pasque j'hétais souvent à couté d'l'y à la mésse.
I m'a jhamais rin dit, i parlait brigue !
J'cré ben que j'me seu trompé. O l'est l'marquis de Lamoigon qu'est enteurré dans l'éguise de St Ciers. O y a ben longtemps que j'hiai pas dit bonjhour.
Mon douet a ripé . O faut lire marquis de Lamoignon.
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